Le tarif catalan

Ouille, ça dérouille. Avant d'aborder le festival des blaugrana, cette défaite rageante et certainement radicale pour la qualification de Liverpool au tour prochain. Après avoir fessé le Real commeil faut, les joueurs de Benitez sont apparus carbonisés ce soir, alors que les blues d'en face ont fait le taf, toniques et puissants.

On aura presque pas vu Gerrard, et devant malgré leur sueur nos amis (lendemain de) Kuyt et Fernando "Diaphane" Torres n'auront pas suffisamment pesé. Ce dernier a pourtant joliment ouvert le score, mais a raté d'un cheveu blond le doublé et un statut encore pus épais de dieu vivant en mettant au-dessus une balle enroulée à visée lucarne, quelques minutes plus tard en première période. Ca va être chaudard à Stamford, malgré l'absence de public et de bruit.

Et pendant ce temps-là, sur Hollywood Boulevard, la clique à Messi continuait de faire flamber un peu plus son jeu Red Bull et partouzard, jetant à la face d'un monde du foot à terre son insolente réussite. Mais quel talent, bordel...C'est même pas drôle.

Profitons-en d'ailleurs avant que les blessures, les capitaux, les agents, le capitalisme, les scandales, les quotidiens, les Paressant, la lèpre, ou le dopage ne vienne entacher la légende en marche et faire exploser le vestiaire.

On se dit au passage que la démonstration face à Benzema et ses "amis" n'était qu'un brouillon pour continuer à faire mal à tout un (vieux) continent de ballon rond. En mode Playstation analogique (en un mot), les potes du bord de mer ont etrillé les Bavarois en mousse. On n'a vu ni Ribery, ni Schwarzenneger, ni personne. Et les "fantastiques" se sont régalés.

Revers de la médaille cependant, les commentaires de la première chaîne, qui avait choisi ce match dans son esprit paillettes et cocardier, quant au ratio de Français sur la pelouse. Reconnaissons-leur d'ailleurs un choix bien pesé, malgré une deuxième période à la con. Mais putain, qu'est-ce qu'on a encore dû endurer comme imbécilités, rires forcés et commentaires rances et antipathiques...

Entre Larqué et son habituelle répétition de phrase ad nauseam pendant un but ("ils ont acceleré"..."ils ont acceleré"....oh oui "ils ont acceleré"..."ils ont acceleré"...sur tous les tons de la dithyrambe...) ou le benêt d'à côté et ses anecdotes de ringard qui font pitié...Au secours ! C'est quand même fascinant qu'avec sa thune et son influence, TF1 n'ait rien de mieux à nous proposer que cet intérim permanent.

Reste une solution : que Sarko ordonne un échange poste pour poste Astorga-Jeanpierre...